Expositions
La maison de l’oralité étudie plusieurs aspects de la culture orale dans une démarche participative où les jeunes villageois accompagnés de chercheurs et d’artistes partent vers leurs ainés pour comprendre toutes les subtilités de cet aspect et le réinterprètent de manière intelligible pour les visiteurs : photos, vidéos, installations multimédias, contes illustrés, objets...
Afin de catalyser cette création, la maison de l’oralité accueille in situ des artistes d’ici et d’ailleurs dans le cadre de résidences culturelles le temps de s’imprégner et de produire des œuvres tous publics dans des formats qui s’adaptent au monde d’aujourd’hui : ce sont les RÉSIDENCES AWAL. Elles encouragent les échanges qui célèbrent l’héritage amazigh, soutiennent les artistes émergents tout en favorisant le dialogue tous azimuts. Le but à terme est de créer un écosystème artistique et culturel durable dans la région.
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De février à octobre 2024, création de la nouvelle scénographie de la maison de l’oralité par de jeunes artistes de la province de ouarzazate.
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De février à octobre 2024, quatre poétesses traditionnelles amazighes travaillent avec une grande actrice pour un spectacle inédit mêlant mots et théâtre dans la continuité de mririda.
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En avril 2024, regards croisés entre une photographe marocaine et une dessinatrice de presse française auprès de six tribus amazighes : le fruit de leur création à quatre mains sera dévoilé à l’occasion du festival izouran.
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En mai-juin 2024, plusieurs illustrateurs marocains se penchent sur des contes et outils pédagogiques à découvrir cet automne.
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En octobre 2024, trois chanteuses renommées du Maroc, de France et du Sénégal créeront un concert inédit s’inspirant des poèmes de Mririda.
EXPOSITION REGARDS CROISÉS
Ilham FOUWAD
Photographe marocaine, l’émotion à bout d’objectif et la joie sans faux-semblant. Elle fait parler les lumières.
CAMI
Dessinatrice de presse française, militante de Cartooning for Peace et autres causes humanistes à qui elle prête ses crayons.
La résidence artistique "Regards Croisés" s'inscrit dans une démarche de mise en lumière des artisans et détenteurs de savoir-faire qui préservent les traditions et le patrimoine immatériel, notamment à travers les atours de la femme amazighe. Pour cela, l'équipe de la Maison de l'Oralité a parcouru les régions de Tiznit, Tafraout, Taroudant, Taznakht et Tinghir, à la rencontre de ceux dont les compétences jouent un rôle clé dans la transmission de ces savoirs ancestraux.
Deux artistes ont été au cœur de cette aventure : Ilham Fouad, photographe marocaine qui capte avec intensité les émotions et les lumières, et Cami, dessinatrice française engagée dans des causes humanistes, qui met son trait au service de la paix et des droits humains. Ensemble, elles ont immortalisé ces moments, Ilham à travers ses photographies et Cami par la finesse de ses dessins, créant ainsi un dialogue artistique qui rend hommage à ces gardiens et gardiennes du patrimoine.
Plus qu'une simple exploration artistique, cette résidence est une célébration des artisans et artisanes qui ont contribué à l'élaboration de notre exposition consacrée aux atours de la femme amazighe. Leur générosité et la transmission de leurs savoirs nous permettent de mettre en valeur ces traditions au sein du Ksar Ait Ben Haddou, tout en honorant leur rôle dans la préservation de notre héritage culturel.
EXPOSITION TIMLSA
Aïssa JOUD
Artiste Plasticien
Amal CHARIF
Artiste Plasticienne
Aïssa Joud et Amal Charif sont deux artistes peintres dont le talent s’entrelace pour honorer la beauté et la force de la femme amazighe. Leur rencontre lors de la Résidence TIMLSA, en collaboration avec l’équipe de recherche de la maison de l’Oralité, a donné naissance à des œuvres qui magnifient la culture amazighe tout en révélant l’essence de la féminité dans cette riche tradition.
Aïssa Joud capture l’âme de la femme amazighe à travers des toiles vibrantes, imprégnées de motifs traditionnels et de paysages marocains. Les bijoux et tissus uniques exposés sur ces toiles, issus des collections de la maison de l’Oralité, ajoutent une dimension précieuse et authentique.
De son côté, Amal Charif insuffle une nouvelle vie à l’art amazigh en y ajoutant une touche contemporaine, mêlant des lignes audacieuses à des textures innovantes, pour célébrer la finesse et la richesse des ornements féminins.
En fusionnant leurs styles, ces deux artistes créent des œuvres uniques, puissantes et poétiques, rendant hommage à la beauté et à l’esprit indomptable des femmes amazighes, tout en réinterprétant une culture millénaire à travers un prisme moderne, rendant ainsi hommage au travail des artisans et artisanes Amazighes qui, depuis la nuit des temps, ont façonné cet héritage qui constitue une part essentielle de notre identité marocaine.
RÉSIDENCE TAFRIST
La résidence artistique "TAFRIST" a réuni quatre artistes visuels talentueux—Manal Chaoui, Ghita Ben Saleh, Ayoub Khalif, et Hamou Saouri—à Aït Ben Haddou, dans le but de revisiter et d’illustrer des éléments emblématiques de la culture amazighe. Au cœur de leur travail se trouvent l'interprétation d'un conte pour enfants et de jeux de societes issus de la culture Amazighe.
Pendant trois jours, les artistes ont été plongés dans l'univers riche et complexe de ces récits, puis ont donné vie à leurs visions uniques à travers une série d'œuvres originales. Leur travail fusionne tradition et créativité contemporaine, offrant un hommage vibrant à l’héritage amazigh. Les résultats de cette résidence vous seront présentés lors du festival Izouran.